Cercle

par Clara Laflamme

« Au début, j'ai lu, j'ai pris le temps de sortir les points avec lesquels, moi, je connectais plus. Puis, j'ai décidé de le faire, – bien, pandémie oblige aussi un peu – j'ai décidé de faire un numéro seul. Donc j'essayais de trouver les points que je pouvais représenter de façon seule. Puis j'ai essayé un peu de... mettre son expérience dans la mienne pour que ce soit plus réaliste. »

Deux versions de l’œuvre sont disponibles. L’une est filmée en une seule prise, en plan général, afin de voir l’ensemble de la performance. La seconde, avec montage, est formée de nombreuses prises, qui permettent de voir certains mouvements et expressions faciales de l’artiste de plus près et sous des angles additionnels.

À propos de l'oeuvre

L’œuvre qu’a réalisé Clara est une chorégraphie d’une durée de deux minutes qui s'intitule Cercle.

Lors de son travail d'adaptation du témoignage d'Amélie en danse, Clara est particulièrement touchée par les séquences racontant les manifestations de l'anxiété, ses aspects physiques et psychologiques. La musique choisie est composée de deux pièces instrumentales, l'une calme et pesante, qui reflète l'angoisse qui paralyse, et la seconde plus rythmée, qui reflète la panique et le stress.

Cercle, c'est à la fois l'idée du cercle vicieux de l'anxiété, de la spirale d'effets qui se renforcent mutuellement lorsque l'anxiété est intense, mais aussi l'idée du recommencement, de l'espoir : l'anxiété vient, mais elle va aussi, et ainsi, on recommence, on passe au travers.

Additionnellement au témoignage d'Amélie, Clara explique s'être inspirée de sa propre expérience de l'anxiété pour créer et se glisser dans le personnage de sa performance. Elle ajoute que l'anxiété et des émotions connexes comme la tristesse, le stress, la panique, sont des émotions courantes dans des numéros en danse contemporaine, dont elle a une certaine habitude.

« On dirait que c'est, pour moi, un peu comme si j'étais une actrice? Tu rentres dans un personnage, puis rentrer dans ce personnage-là, ça devient plus facile avec le temps. Et ouais, c'est comme, on dirait... il y a des mouvements, mettons... dans une chorégraphie dans ce genre-là, il y a souvent des mouvements qui sont communs à plusieurs chorégraphies. Donc ça t'aide à bâtir quelque chose de similaire, mais t'essaies de pas rentrer dans les clichés non plus. »